29 Avril 2021
Hasard des lectures, j’ai enchaîné ces deux livres sans a priori. Dans les deux cas, il est mis en scène ce qu’il advient lorsque l’empathie a complètement disparu de l’esprit humain. C’est le massacre, le jeu de la mort, le meurtre comme un passe-temps ou comme une façon d’accéder à quelques minutes de gloire. C’est la drogue et l’alcool qui assurent le détachement nécessaire face à l’insupportable réalité. C’est le sexe, qui est une drogue comme les autres. C’est le viol, qui est une occupation comme les autres. Ce sont les armes qui assurent le jaillissement de flots de sang, machette ou flingue, peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’hémoglobine. C’est l’insupportable absence d’amour, en mots et en actes, et il me semble que c’est surtout là que commencent les fins du monde.